lundi 11 février 2019
... chien
Avec le dulciné on a visité une nouvelle maison. Il y avait pas mal de points positifs, il faut l'avouer mais entre autres petits défauts il y a eu ... le chien ! Le chien, le chien du voisin, ce con de chien ... on ne sait même pas à quoi il ressemble mais on sait qu'il a une qualité : la pugnacité. On nous a vanté ses mérites de grand bavard et on nous a fait croire que si on ne l'entendait pas, c'était qu'il était mort. Erreur ! Le chien n'était certes pas à aboyer sur les lapins le fion au grand vent, non. Il était enfermé dans sa maisonnée, à la fenêtre, à guetter péniblement (du fait de sa petite taille) le badaud à effrayer.
Au son de sa voix, on devine que le chien en question est un tit-chien mais pas un tit-chien-mignon comme il en existe (peu), un roquet ! "Roquet", en voilà un mot qui désigne très bien son objet, ça sonne sale et méchant. Le roquet est le genre d'animal qui questionne gravement les capacités d'évolution et la génétique déplorable du noble Canis Lupus. Le roquet, c'est le chien qui aurait gâché ma vie si j'avais accepté de vivre dans cette maison. Il m'aurait aboyé dessus, à travers la clôture, à la moindre plantation de patate et à chaque éternuement. Comme si le fait de jardiner était une offense à la terre et de respirer une insulte à une quelconque divinité canine.
Il ne faut pas croire, en général j'aime bien les chiens... mais ceux des autres* ! Le chien est affreusement dépendant de son maitre*, il couine lorsque celui-ci franchit le pas de la porte (aller et retour), il fait une crise d'épilepsie à la vue d'une valise (!) et menace de se suicider -en langage non compréhensible- à peu près dix fois par jour*. Le chien lèche, bave et chie absolument partout* ... et surtout, il schmoute* ! La schoumeterie du chien se mesure sur une échelle allant de "je laisse un peu de mon odeur sur tes mains" à "tu vas devoir bruler ta maison parce que je viens de m'ébrouer dedans après une bonne pluie."
Le chien fait aussi tout un tas de conneries*. J'en sais quelque chose, le premier chien que j'ai eu est décédé en de tragi-comiques circonstances. Il a mangé de l'anti-limace. Le produit a beau être bleu et chimique, il fallait qu'il le bouffe pour briser mon cœur de fillette de CE2. Il y a aussi les chiens mangeurs de charentaises, les chiens voleurs de vol-au-vent, les chiens courseurs de facteurs, les chiens aboyeurs de pneus, les chiens frotteurs de jambes et sans oublier, bien sûr, les chiens croqueurs de visages humains.
Les seuls chiens qui trouvent grâce à mes yeux ce sont les chiens de bergers, ceux-là même qui sont à la mode en ce moment. Cela dit, je doute que les bergers australiens ou les border-collies que je croise en plein centre-ville sauront longtemps se satisfaire d'un ou deux jets de frisbee dans un parc. Un jour, ces belles bêtes se rebelleront et prendront le chemin de la montagne pour aller gronder du mouton fugueur. Ils feront un gros fuck, avec leurs superbes patounes, à ces putains de citadins qui les enferment dans des trois pièces. Parce qu'un beau chien, c'est un chien en liberté ...
* Le comparatif avec les enfants saurait-il, à cet endroit précis, trouver une justesse de propos ?
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